Tous les cousins réunis. Il fait plus de 35˙C et nous regrettons presque la fraîcheur des soirées californiennes.
vendredi 29 juin 2012
lundi 25 juin 2012
Quelques rectifications
On m'avait dit: "Madrid, ce n'est pas une ville très propre".
Rectification: le métro est un poil plus propre que ma cuisine. Les Parisiens feraient d'ailleurs bien d'en prendre de la graine. Les couloirs et les quais sont carrelés et nettoyés régulièrement, pas de papier par terre, il y a des poubelles partout et des containers de recyclages!
On m'avait dit: "A Madrid, fais attention à toi et surtout ne lâche jamais ton sac à main".
Rectification: franchement pas plus qu'ailleurs. Personnellement, je ne me suis jamais plus sentie en sécurité que dans les rues de Madrid à 10 heures du soir. A l'heure où chez nous, tout le monde se calfeutrent, les Madrilènes se retrouvent sur la place de la Puerta del Sol, déambulent dans les rues ou font leurs courses.
On m'avait dit: "Il n'y a rien à faire à Madrid avec des enfants".
Rectification: on trouve toujours quelque chose à faire pourvu qu'on y mette du sien mais dans le cas de Madrid, même pas besoin de faire d'effort. Tout est venu à moi avec une facilité déconcertante. En marchant vers le palais royal, nous avons découvert qu'il y avait un téléphérique. En prenant le téléphérique, nous sommes tombés par hasard sur un parc d'attractions (j'aurais préféré l'éviter mais bon, nous y avons passé trois heures sympas), en revenant, nous nous sommes baladés d'animation de rue en animation en dégustant la meilleure des glaces au chocolat. Je n'aurai pas vu le Prado mais je repars la tête pleine de souvenirs indélébiles!
samedi 23 juin 2012
vendredi 15 juin 2012
The graduate
Noé quitte son école primaire en grande pompe: discours, chants, remise de diplôme. On fait les choses en grand ici. Je dois avouer que j'ai toujours trouvé cette pratique un peu exagérée mais assise sur le banc de l'église, j'avais bien du mal à retenir mes larmes. Heureusement, malgré lui, Noé n'a pas manqué de nous faire rire.
Après avoir chanté "Three little birds" de Bob Marley, chacun à son tour les enfants se sont exprimés sur le mode:
"Don't worry about me, I'm going to become..." ("Ne vous inquiétez pas pour moi, quand je serai grand, je serai...").
Passée une série de "Je serai médecin", "je serai avocat", "je serai footballeur professionnel", l'occasionel "Je serai zoologiste/microbiologiste/dresseur de chiens/pâtissier", arrive le tour de mon doudou.
Du "je serai clown-pompier" (pour faire rire la caserne) à "glacier-astronaute" (pour ne jamais manquer de glaces dans ses voyages intersidéraux), en passant par "écrivain" ou "réalisateur de films fantastiques", nous avons eu l'occasion d'entendre pas mal de variations de ce que sera son avenir mais nous ne nous attendions pas à la dernière décision en date. Devant une audience hilare, il déclare: "Ne vous inquiétez pas pour moi, quand je serai grand, j'inventerai de nouveaux jeux de société". Mon pitchoune va mettre un peu plus de temps que les autres à grandir.
En récupérant son diplôme, la directrice a vainement tenté de rhabiller mon débraillé (la chemise était belle, le pantalon noir - on ne pouvait pas se tromper - mais le tout sur Noé faisait mal fagoté, il était aussi élégant qu'une asperge en smoking!). En retournant à sa place, mon as de pique jette un oeil lassé à sa montre et une fois de plus, tout le mode s'esclaffe!
Voilà, malgré tout, mon petit garçon rentre dans la cour des grands.
mardi 5 juin 2012
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