dimanche 30 août 2009

"Il faut cultiver son jardin", disait Voltaire...


...je suis donc ses sages conseils.

Les modes sont cycliques, l'idéal des années 70 et devenu celui des jeunes d'aujourd'hui: produits bio, recyclage, énergie solaire ou éoliennes et jardins potagers.

Nous y adhérons. Malheureusement, faute de moyen, nous n'irons pas nous installer dans le Larzac. Faute de place, nous ne pouvons pas non plus reconvertir notre pelouse en rangs de salades ou de carottes. Voici nos premiers pas vers le développement durable: notre pied de tomates.

Riez, nous sommes les heureux propriétaires de 8 tomates vertes. J'hésite: risquer de les voir englouties par notre putois domestique (il vit sous la maison) ou les manger en beignets (fried green tomatoes!)...

mardi 25 août 2009

Adèle et sa copine Awawaw



Ca y est! Enfin! Adèle a compris que l'école n'était pas une pension...On n'y reste pas dormir le soir, on n'y passe pas de week-end non plus, les parents viennent nous rechercher à la fin de la journée et ce, tous les jours. Plus de pleurs, plus de cris le matin. Ouf! Moins de stress.

C'est donc ça l'école? Des jeux qui nous attendent sur la table le matin, un coin lecture, des bacs pleins de poupées, de la dinette, de la peinture, des balançoires, des maîtresses sympas et...DES COPINES! Je souligne parce qu'Adèle ne fréquente pas la gent masculine. Quand on lui pose la question, Adèle n'a pas de copain, QUE des copines.

Elle a depuis deux semaines, une copine dont le nom mystérieux nous a longtemps laissés perplexes.
- Comment s'appelle ta copine, Adèle?
- Awawaw
- Aurora? Rebecca?
Nous avons passé en revue tous les noms en "a"...

Hier, en allant chercher Adèle à l'école, JP s'enquiert auprès de la maîtresse:
- La copine d'Adèle s'appelle-t-elle Aurora?
La maîtresse réfléchit un instant:
- Vous voulez parler d'Oliver!
Un garçon! Ben non, justement, il se trouve que notre fille est atteinte de misandrie aigue...
Dans le doute, JP demande à Adèle de lui désigner Awawaw...Surprise! Awawaw est effectivement un petit garçon prénommé Oliver (vous et moi ne nous y tromperions pas malgré, certes, ses cheveux mi-longs).
JP a bien tenté de convaincre Adèle qu'Oliver n'était pas une fille mais sans succès...

dimanche 16 août 2009

Promenades






...

Qu'est-ce donc?


Une boîte anti-ours (a bear box). Et pourquoi donc?

Pour éviter ce genre de rencontre. Pas la peine de vous croire plus rusé en cachant votre barre de chocolat (ou votre pâte dentifrice) sous votre oreiller, leur flaire ne trompe jamais ces peluches grandeur nature. En revanche, ne vos inquiétez pas (trop!), Ils sauront ouvrir la porte de votre tente pour aller récupérer leur friandise en prenant soin de ne pas vous malmener. Le mieux? Utiliser la boîte anti-ours.
Que faire s'ils s'approchent alors que vous vous préparez à faire griller votre steak? Prendre deux casseroles et les utiliser comme des cymbales. En général, ils rebroussent chemin assez facilement s'ils ne vous ont pas déjà pris pas surprise vous ou votre steak!
Ah, un dernier conseil. Ne rien laisser non plus dans votre voiture. Allez voir plutôt par là!

Ce week-end, les enfants n'ont vu que Smokey l'ours qui fêtait ses 65 ans hier et qui, pour l'occasion, nous a invités à manger du gâteau.

Wild west



Ce week-end, nous avons fait un voyage dans le temps. En arrivant à Grover Hot Springs (qui se situe tout près du lac Tahoe), je me suis sentie un peu Laura Ingalls (celle de la télé dont les épisodes ont été tournés en Californie loin de son Wisconsin natal!).



Silence et espace infini...Nous n'entendions même pas nos voisins de camping.



Au milieu de cette vallée, une piscine naturellement chauffée par une source d'eau chaude découverte au XIXeme siècle.



Mi-Laura Ingalls...



Mi-Calamity Jane. Voyez, voici mon campement! Sur la photo, il ne manque plus qu'un cheval, un feu et une vieille cafetière en fer. Ne reste plus qu'à les imaginer.

dimanche 9 août 2009

Palmarès des meilleurs souvenirs de l'été 2009...


Pour Noé, les parcs...
1. Saint-Paul près de Beauvais
2. La sauterelle dans le jardin d'acclimatation du bois de Boulogne.
3. Parler (non-stop) avec Léo et Johnny.

Adèle:
1. Eva (ma petite cousine), Cara, Salomé et Lisa à égalité
2. Le jardin du Luxembourg
3. Les manèges de Paris

Jean-Paul:
1. Regarder la campagne par la fenêtre de ma chambre à Franclens, le matin de bonne heure.
2. Ouvrir la porte de notre appartement à Paris.
3. Discuter (pour la première fois) avec ses cousins Pascale, Bruno et Michelle.

Isabelle:
1. Le lac d'Annecy. Le revoir après des années d'absence m'a fait un immense plaisir.
2. Notre promenade jusqu'au Sacré Coeur. Nous avons traversé tout Paris. Pour un peu, j'aurais planté mon petit drapeau tel un alpiniste arrivé au sommet.
3. Découvrir l'Alsace et cette surprenante cathédrale aux allures de pièce montée qui nous a tous laissés sans voix.

Mention spéciale:
L'anniversaire super réussi de mamie, y retrouver avec plaisir les oncles et tantes, les cousins mais aussi Leslie et Erwan.

samedi 8 août 2009

Pendant ce temps-là, dans la cuisinie...


...

Lemonade stand




Après deux mois de vacances, les cousins se retrouvent enfin.
Comme le soleil était au rendez-vous pour les retrouvailles, nous avons décidé de presser 12 citrons et d'en faire de la citronnade pour la vendre (petite tradition américaine) devant notre porte aux passants assoiffés.
Pour commencer, il nous a fallu longuement débattre du prix de vente. Les affaires sont les affaires!
Un dollar le verre, me conseillait l'un (les temps sont durs!).
Non, un dollar trente les deux verres, clamait un autre ayant vaguement le sens des affaires.
Finalement, 25 cents le verre nous a paru convenable.
Quinze longues minutes d'attente avant que le premier client ne pointe son nez! Pourtant, mes crieurs ne manquaient ni d'énergie, ni de voix...
Les tâches se sont réparties naturellement. Noé s'occupait de l'accueil tandis que Zander était chargé de servir la clientèle.
Kaveh, lui, était assigné au service après-vente: "Si vous voulez une blague, on peut vous en lire une gratuitement."
Une heure plus tard, la carafe terminée, nous comptions 4 dollars 60 dans notre soucoupe (A $1.69 le filet de 6 citrons...je vous laisse faire le calcul, le profit était plutôt maigre)! Des clients généreux n'ont pas hésité à laisser de larges pourboires.
Chacun a décidé sagement d'économiser sa part de la recette.